Abstract
Si la réalité est un livre que l’apprenti Periquillo apprend à lire par le biais de ses précepteurs, c’est parce que le maître à penser (et à agir également) doit passer par des figures parfois très différentes qui mettent en scène des principes comme la tolérance et l’égalité des êtres humains. C’est le cas qui arrive à Periquillo lors de son séjour à Manille, où il a affaire à un commerçant noir avec lequel il connaît la problématique de l’esclavage et son trafic. El Periquillo Sarniento, considéré le premier roman latino-américain dans son sens moderne, fait une plaidoirie en faveur de la liberté de pensée et la fraternité universelle.